Vive la différence de genre, de sexe et d’orientation !

Le 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Il est important de souligner l’acceptation des différences parce que le parcours de la communauté  LGBTQ+ n’a pas été de tout repos. 

Vous avez sûrement entendu parler des LGBTQ+. Vous connaissez sûrement les termes « bisexuels »,  « gais », « lesbiennes » et  « transsexuels ». Mais connaissez-vous vraiment ce sujet? Cela n’a aucune importance. Je vais vous aider à le comprendre. Ce qui compte vraiment, c’est que vous compreniez ce que cette communauté ressent.

C’est quoi, la communauté  LGBTQ+ ?

Tout d’abord, l’acronyme  LGBTQ  n’inclut pas tout le monde. Il inclut seulement  les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les  trans et les queers. L’acronyme  complet est LGBTQQI AP qui veux dire Lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, transsexuels, queer, questionnant (des personnes qui s’interrogent sur leur sexualité), intersexués, asexuels, pansexuels. Grâce à ces lettres, toutes les personnes sont identifiées par le genre. Voici comment comprendre toutes les différences dont on parle souvent dans les médias. Le sexe est choisi à la naissance et l’orientation sexuelle se décide au fil du temps. L’expression du genre s’exprime quand on fait le choix de nos vêtements pour exemple. Le genre est ce qu’on identifie comme une fille, un garçon et une personne non binaire. Mais dans votre tête, vous êtes qui? Le sexe est tout un parcours du combattant à changer.  Le sexe est défini à la naissance en regardant les organes génitaux féminins ou masculins. Pour l’orientation sexuelle, les termes bisexuels, gais et lesbiens sont les plus utilisés et ils sont reliés à l’orientation sexuelle. C’est ce qui définit l’attirance d’une personne pour une autre. Cette attirance fait naître des émotions amoureuses, comme celle d’augmenter le rythme cardiaque ou de rendre nerveux à la pensée de quelqu’un . Il y a des individus qui n’ont pas, ou presque pas, de sentiments amoureux. On les appelle « aromantiques ». Il  y a aussi des gens qui sont attirés par tous les genres. Eux, ils sont pansexuels. L’expression du genre est la manière dont on  exprime le genre en utilisant son  apparence physique, comme les choix vestimentaires, la coupe de cheveux, le port de maquillage et le timbre de la  voix. Si on  unit tous ces paramètres, vous comprenez que tout le monde est différent et qu’il  n’y a pas de mal à s’identifier d’une certaine manière. 

L’histoire des lois encadrant l’homosexualité au Canada 

Avez-vous entendu dire que le Canada est un pays qui protège les gens LGBTQ+ ? Mais il n’a pas toujours été un pays qui défend ces personnes. Je vais vous raconter l’histoire des lois canadiennes sur l’homosexualité. Avant 1969, les médecins canadiens considéraient que les homosexuels étaient des « malades » et la loi considérait qu’être homosexuel était un  crime. Tous les jours, des  cas de « grossière indécence » étaient jugés devant les tribunaux. La  punition pouvait aller jusqu’à  une période de cinq  ans de prison. En 1968, George KIippert à été emprisonné à vie pour avoir déclaré aux policiers qu’il avait eu des relations avec d’autres hommes. George Klippert, le plus jeune d’une famille de neuf enfants, naît à Kindersley, en Saskatchewan. Il a travaillé dans une laiterie et comme chauffeur d’autobus. Son emprisonnement devait se terminer au bout de 4 ans, mais a finalement été déclaré un enfermement à vie. C’est son histoire qui a poussé Pierre Elliott Trudeau à revoir le Code criminel au sujet de l’homosexualité en 1967 alors qu’il est ministre de la Justice. Le 14 mai 1969, le gouvernement fédéral, Pierre Elliot Trudeau étant premier ministre,  réforme le Code criminel du Canada et décriminalise les actions des homosexuels consentants.  George Klippert est le dernier canadien à avoir été emprisonné à cause de la Loi sur la grossière indécence. Bien qu’en  1970, le gouvernement Trudeau ait décriminalisé l’homosexualité,  cette orientation est toujours considérée comme une maladie auprès de la communauté médicale. Mais en 1971, le document « We demand » (nous exigeons) est publié par Herbert Spiers et autres et est présenté aux instances fédérales. Ce document de 13 pages porte sur des demandes de changements sur les lois touchant les droits des gais, des bisexuels et des lesbiennes du Canada. Par exemple, la suppression des termes « grossière indécence », car dans ce temps-là, les personnes qui étaient homosexuelles étaient considérées comme des malades mentaux et ils étaient traités de noms horribles. Ils n’avaient pas le droit à un emploi et aux promotions égaux à tous les niveaux du gouvernement, subissaient d’autres sanctions. La première manifestation gaie au Canada se déroule en 1971 durant l’automne devant le parlement du Canada. En décembre 1977, le ministre de la Justice québécoise Marc-André Bédard (PQ) crée un amendement à la Charte des droits et libertés interdisant toute forme de discrimination sur la base de l’orientation sexuelle . En 1988, Svend Robinson est le premier député canadien à se déclarer publiquement homosexuel. Le 17 novembre 2001, un habitant de Vancouver est agressé et tué par des jeunes au parc Stanley, déclenchant une marche contre la violence homophobe. En juin 2002, André Boulerice (PQ) donne le droit aux homosexuels de se marier au Québec. Le 20 juillet 2005, tout le Canada légalise le mariage homosexuel. C’est un peu l’histoire de comment le Canada est devenu un pays qui protège les LGBTQ+.  Il ne faut pas oublier les journées internationales, comme celle du  17 mai, la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, et la semaine de la fierté qui s’est déroulée  du 1er  au 7 août en 2022. Mais dans d’autres pays, cette communauté  n’est  pas acceptée : ses membres  peuvent être tués ou emprisonnés. Est-ce que vous pensez que c’est horrible et que les dirigeants  devraient aussi changer les lois? 

Qu’est-ce que tu peux faire ?

Maintenant que vous en savez  un peu plus sur les LGBTQ+, vous aussi vous pouvez devenir un allié. Ce que vous pouvez faire est de concevoir un dessin ou un message qui est généreux, respectable, et non  blessant et le poster sur des réseaux sociaux durant la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai ou durant le mois de juin 2023. Si vous n’avez pas accès aux réseaux sociaux, vous pouvez aussi placer le dessin dans une fenêtre pour que toutes les personnes puissent le voir. Voici une des idées de dessin à faire : des drapeaux qui sont dans le thème de la fierté comme le drapeau arc-en-ciel. Ça n’a pas besoin d’être beau pour montrer que vous être un allié :  l’important est l’intention.    

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