Entrevue avec Estelle Mondestin, étudiante en travail social

Le samedi 29 janvier, j’ai eu l’honneur de pouvoir interviewer une ancienne élève du collège, Estelle Mondestin, et lui poser quelques questions sur la façon dont son passage au collège a affecté son parcours professionnel et ses études.

Estelle était élève au collège Regina Assumpta de 2008 à 2013. Aujourd’hui, elle fait une technique en travail social. Sa graduation est prévue pour mai prochain et entre temps, elle est en stage à la Direction de Protection de la Jeunesse (DPJ). 

Je lui ai demandé quel impact son passage à Regina Assumpta avait  eu sur sa vie professionnelle.  Elle m’a expliqué que quand elle était encore élève  au collège, elle ne comprenait pas pourquoi certaines règles étaient mises en place et trouvait ça vraiment strict, mais qu’en grandissant, elle comprenait de plus en plus qu’ils ne faisaient que la préparer pour la vie d’adulte et que tout prenait du sens petit à petit.  Elle a aussi ajouté qu’avoir Regina Assumpta sur son CV peut ouvrir plusieurs portes dans le milieu professionnel grâce à la réputation du collège.

Régina de 2008 à 2013, c’était comment?

« Quand j’étais à Regina, il n’y avait pas de concentration. Il y avait le programme Excellence et Excellence.Tic avec les ordinateurs. J’ai commencé en Excellence.Tic, puis j’ai changé pour Excellence, ce qui était mieux pour mon dos vu la taille et le poids des ordinateurs de l’époque », m’a raconté Estelle. Elle a aussi ajouté que même si au début ce n’était pas facile à cause de la gêne, au fil des années, elle s’y est habituée  et que ça peut être une vraiment belle expérience. Elle a même gardé contact avec certains amis du secondaire.

Un conseil pour les élèves d’aujourd’hui?

« Ne pas tout prendre trop au sérieux, car ce n’est que le début. » Un des seuls regrets d’Estelle est de ne pas avoir tenté plus de choses et de ne pas s’être donné plus de défis quand elle était au secondaire. « Je voulais être présidente de classe, mais je n’ai jamais osé me présenter. » C’est par ces paroles que s’est terminée notre discussion et ça m’a amenée à penser que beaucoup d’entre nous s’empêchent de faire des choses par peur d’échec. C’est assez triste, car on se prive de beaucoup de belles expériences. 

Le secondaire, on ne le passe qu’une fois, donc il faut en profiter et ne pas se laisser guider par nos peurs. Si on ne le fait pas, personne ne le fera à notre place.

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