Certains métiers sont souvent oubliés par la société ou simplement personne ne questionne leur existence et leur nécessité. Voici un métier qui ne disparaîtra jamais : celui des thanatologues et thanatopracteurs. Travailler dans un salon funéraire veut dire être constamment entouré de chagrin. Ce n’est donc pas un métier facile, car il faut une certaine délicatesse pour chaque événement.
Que font-ils ?
Avant tout, les thanatologues et les thanatopracteurs sont deux métiers que les gens mêlent souvent. Malgré leurs similitudes, pourtant il y a une différence. Les thanatopracteurs vont apprendre à conserver le corps de la personne et à faire divers soins visant à présenter le corps lors de la veillée funèbre. Les thanatologues, eux, vont se consacrer à l’apparence naturelle du défunt qui est, par exemple, de faire le maquillage. Même si les deux métiers doivent avoir une bonne compréhension de la famille endeuillée, le rôle du thanatologue prend une plus grande place.
Quoi exactement ?
Premièrement, certaines qualités d’un thanatologue sont vraiment importantes, car il faut s’assurer d’avoir une présence constante, mais discrète auprès des gens en deuil et un talent artistique pour que l’être cher reste présentable. Aussi, peu importe le nombre de familles qu’ils soutiennent, ils doivent comprendre qu’il n’est pas facile de perdre un proche, donc ils sont là pour les aider à surmonter cette épreuve. Par conséquent, ils doivent faire preuve d’écoute, d’empathie et avoir un bon équilibre émotionnel. Même s’ils attendent la mort pour mettre leur travail en pratique, ils sont les anges gardiens des familles, car leur travail est de faciliter la vie lors du deuil, de trouver des salles de réception pour la cérémonie et de s’assurer du transport du corps. Ce métier se distingue vraiment des autres, car son horaire est souvent de soir et il se calque à la disponibilité de la famille en deuil. Le directeur funéraire est souvent le nom qu’on utilise. Le salaire moyen des thanatopracteurs et thanatologues au Québec est environ 65 000$ par an.
« Le plus difficile est de se décider d’agir, le reste n’est que la ténacité.» -Amélia Earhart