Cruella est un film Disney inspiré du dessin animé Les 101 Dalmatiens. Le film porte sur la vie de Cruella D’Enfer et explique comment elle a été amenée à devenir la vilaine iconique. Le film commence dans les années 70, avec la naissance d’Estella plus tard appelée Cruella. On se rend vite compte qu’elle n’a pas sa place dans son école, car elle est un peu audacieuse et vindicative, et, quelquefois, elle se laisse trop submerger par son côté obscur. Elle se fait quand même une amie, Anita Darling. Sa mère finit par la retirer de son école et elles sont contraintes de déménager à Londres. C’est alors que survient une tragédie, et Estella devient orpheline. Elle rencontre deux voyous auxquels elle se lie d’amitié, Jasper et Horace. Ensemble, ils découvrent qu’en équipe, ils sont très doués pour le vol grâce à leurs talents et les costumes qu’Estella coud. Mais elle sent qu’elle pourrait faire beaucoup plus. Ainsi, tous les jours, elle contemple rêveusement le panneau publicitaire de House Of Baroness, la marque de mode la plus célèbre de Londres. Après une série d’heureux événements, elle est engagée par la baronne Von Hellman elle-même. Mais elle découvre rapidement beaucoup d’éléments qui la poussent à ressortir son côté obscur et à donner naissance à Cruella. S’ensuit alors la plus grande querelle entre Cruella et Von Hellman. L’audace de Cruella provoque beaucoup de répercussions et l’empire de la baronne Von Hellman est au bord de l’effondrement. Après plusieurs péripéties et scènes importantes que je ne vous décrirai pas, le film se termine avec Cruella dans le manoir Hellman qui nous sort une dernière fois son sourire narquois.
Je trouve que le film a beaucoup d’intrigues et de suspense. On apprend les choses en même temps que Cruella, mais seulement vers la fin où l’on commence aussi à devenir un peu mélangés. Cruella était déjà connue pour être un personnage aimé du public. Pour Christopher Finch, auteur spécialiste de l’animation, elle est le méchant le plus sophistiqué de Disney. En y regardant de plus près, elle incarne même un certain féminisme pour l’époque puisqu’elle est célibataire et sans enfant par choix, indépendante financièrement, a deux hommes de main à sa disposition et ne laisse personne se mettre sur son chemin. Cruella est donc ambitieuse, déterminée et ne se laisse pas opprimer par une société différente d’elle. La bande de Cruella, Horace et Jasper s’intègre parfaitement dans cet univers en rupture avec les modes de vie des bourgeois traditionnels. Mais Cruella n’a plus rien à voir avec le vilain qui s’était démarqué par son style audacieux et sa cruauté. Le personnage a même sauvé un chien de la rue comme s’il était un moyen pour les studios Disney de s’assurer que le public sait que Cruella ne tuerait pas des animaux pour la mode.
Finalement, le film Cruella est assez intéressant pour être regardé, mais pas suffisamment pour être fascinant.
