Les plantes en voie de disparition  

Les plantes sont essentielles à la survie des hommes et des animaux. Malheureusement, certaines sont menacées d’extinction. Arrêtez-vous, baissez le regard et apprenez à les connaître.

Vous avez sûrement entendu parler d’animaux en voie de disparition, mais avez-vous entendu parler des plantes en voie d’extinction ? Les plantes sont des êtres vivants essentiels au cycle de la vie sur la Terre. Sans elles, l’air et le sol seraient beaucoup plus secs. Au Québec, 86 espèces sont menacées ou vulnérables. Six plantes sur les quatre-vingt-six menacées sont protégées par le gouvernement. Ce sont l’Aster d’Anticosti, le Carex faux-lupulina, la Carmantine d’Amérique, la Cicutaire de Victorin, le Gentianopsis de Victorin et le Sagittaire à sépales dressés sous-espèce des estuaires. De plus, il y a 57 espèces de plantes en voie de disparition ou menacées de l’être. De celles-ci, il y a le Gaylussaquier de Bigelow, l’Arabette du Québec et l’Astragale de Fernald.  

Gaylussaquier de Bigelow 
Photo de Francis Boudreau, MELCC

Le Gaylussaquier de Bigelow aime  les  climats plutôt humides, mais peut pousser dans des endroits un peu secs  sur de petites collines basses. Elle ne croît qu’en pleine lumière. Sa floraison a lieu de la fin de juin à la mi-juillet. Elle se trouve partout dans le Québec, mais surtout dans les régions de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent. Elle s’alimente uniquement par la pluie. Elle est vulnérable dans l’île du Prince-Édouard et elle est fortement menacée dans deux États américains. L’habitat de cette espèce est protégé dans la Tourbière‑du‑Lac‑Maucôque aux Îles‑de‑la‑Madeleine. La principale cause de sa disparition est le déplacement de tous les camions pour créer des terres agricoles. Ils déracinent et écrasent plusieurs plantes comme le Gaylussaquier de Bigelow.    

Arabette du Québec
quebec-horticole.ca

L’Arabette du Québec est spéciale quant  à son emplacement : elle ne se trouve que dans la région du golfe du Saint-Laurent et nulle part d’autre dans le monde. Elle a disparu dans les secteurs du parc national du Bic et au Cap‑Bon‑Ami. Depuis janvier 2012, elle a  le titre d’espèce menacée et une protection du Québec. Cette fleur a une variété hybride composée de la plante l’arabette de Holboel (Boechera holboellii) et l’arabette de Drummond (Boechera stricta). Elles poussent sur le rebord des escarpements situés le long des falaises durant le mois de mai. Elles sont généralement cent sur une paroi. La population totale est de 700.    

Astragale de Fernald
Photo : Denis Bastien

L’astragale de Fernald est une plante qui croît en pleine lumière durant les mois de juillet et d’août. Cette plante se reproduit uniquement par des graines. Elle s’établit dans la toundra, à moins d’un kilomètre du rivage marin, dans le haut des collines et au sommet de falaises. Elle se trouve dans la région de la Côte‑Nord au Québec. Avec le développement urbain, elles sont piétinées par des voitures en circulation et écrasées par les véhicules de construction. En 2004, il y avait 45 000 individus. On se préoccupe de son avenir depuis 1997. Depuis  février 2001, elle est fortement menacée à Terre-Neuve.  

Pour résumer, beaucoup de plantes sont en danger au Québec. Plusieurs évènements sont la cause de cette menace. La majorité sont causées par les humains et si cette tendance continue, l’écosystème va s’effondrer et nous pourrions ne plus être en mesure de vivre correctement sur la Terre.    

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