Le 6 février 2023, un tremblement de terre a frappé la Turquie et la Syrie, des pays du Moyen-Orient, à cause du déplacement de la plaque anatolienne et de la plaque arabique, causant plus de 44 000 morts. 

Causes du tremblement de terre

Premièrement, le tremblement qui a eu lieu en Turquie le 6 février dernier a été causé par plusieurs facteurs. D’abord, ce pays abrite plusieurs failles sur son territoire. Elles jouent un rôle immense dans les secousses. Les tremblements de terre sont habituellement causés quand des plaques techtoniques entrent en contact et, dans ce cas, c’est la plaque arabique qui se retrouve au sud-est de la Turquie et sous la Syrie qui a fait bouger l’anatolienne. Le pays des derviches tourneurs se retrouve sur la plaque anatolienne, dont la taille fait partie des plus petites de la Terre. Après ce choc, il y a eu deux séismes de magnitudes respectives de 7,5 et de 7,8 sur l’échelle de Richter, qui mesure l’intensité des tremblements de terre. La plaque où est localisé le pays est prise entre de nombreuses plaques tectoniques : au nord, la plaque eurasienne, à l’est, la plaque arabique et au sud, la plaque africaine. Cette position géographique est défavorable, car elle multiplie le nombre de failles et par conséquent, augmente les risques de séisme. Bref, malheureusement, la Turquie se classe parmi les pays les plus à risque avec 70 tremblements de terre en moins d’un siècle. 

Conséquences des secousses

Deuxièmement, les effets négatifs à la suite de ce séisme ont été nombreux pour la population turque. Les pertes humaines s’élèvent à plus de 55 000 personnes dont environ 105 000 blessés. L’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, affirme que 7 millions d’enfants ont été touchés par cette catastrophe : ils ont perdu leurs parents ou sont décédés ou blessés. Les infrastructures se sont écroulés les unes après les autres en n’épargnant que les chanceux qui ont su fuir rapidement. De plus, des bâtisses de haute importance ont été détruites. Par exemple, les murs de la forteresse de Diyarbakır, qui fait partie du patrimoine de l’UNESCO, se sont écroulés en partie. Le château de Gaziantep qui a été construit pendant l’Empire romain en 3600 av. J.-C. se retrouve en mauvais état. Même les lieux de culte ont subi des dommages importants comme la mosquée Envar-ül Hamid d’Osmaniye, la mosquée Şirvani et la mosquée Sarımıye qui ont perdu leur minaret et des murs. Ces monuments qui font partie de l’histoire du pays ne sont maintenant que des souvenirs dans la mémoire des habitants. Bref, les dommages ont été multiples et ni rien ni personne n’a pu échapper à cette tragédie naturelle. 

Actions prises 

Troisièmement, le gouvernement turc a entrepris plusieurs actions pour aider à réhabiliter le pays en entier. Par exemple, il fournit du soutien financier aux personnes dont les proches sont décédés (100 000 livres turques), aux personnes qui ont été touchées par les séismes (10 000 livres turques) et de l’aide pour l’habitation (3000 à 5000 livres turques). Le gouvernement entamera la réparation des sites historiques et des lieux sacrés de recueillement pour aider à donner de l’espoir à la population. De plus, ses secours d’urgence ont été mobilisés et plusieurs pays y ont participé dont l’Azerbaïdjan, l’Israël, la Roumanie, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et la Bosnie-Herzégovine. Des équipes médicales, des équipes de recherche et de sauvetage et des équipes qui dirigent la distribution de nourriture et de couvertures ont fait leur apparition sur place. En outre, il y a même les hébergements d’urgence qui fournissent un abri temporaire aux gens dont les maisons ont été détruites. Tout compte fait, le gouvernement ne manque pas de s’impliquer dans le bien-être de son pays. 

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En somme, cet événement hors du contrôle humain dû au frottement de plaques a causé plusieurs ravages, mais le gouvernement n’a pas manqué la chance d’intervenir et de porter secours aux citoyens. Finalement, il ne faut pas oublier que pendant ces moments de difficulté, on n’est pas seuls et que l’entraide parcourt de longs chemins.